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L'accord signé 광주오피주소vendredi comporte également un volet militaire, qui a de grandes chances de rester secret. "L'Iran a fourni des drones [les fameux Shahed, notamment] et des missiles balistiques à courte portée, qui n'ont pas encore été utilisés dans la guerre en Ukraine", rappelle Thierry Coville. Cette information avait été confirmée à l'automne par un député iranien auprès d'un journal local, avant que les autorités ne fassent machine arrière. Ces livraisons avaient déclenché, il y a quelques mois, des sanctions européennes contre plusieurs compagnies maritimes. "En retour, l'Iran attend depuis longtemps des avions de chasse russes, car il s'agit d'une faiblesse de son armée", ajoute le chercheur.
Les deux dirigeants pourraient-ils aller plus loin encore, sur le modèle de la coopération entre Moscou et la Corée du Nord, qui s'est soldée par l'envoi de soldats nord-coréens dans la guerre ? Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à "créer une alliance militaire" similaire. "L'Iran est un pays très sourcilleux concernant sa souveraineté, souligne Thierry Coville, et ne verrait pas l'intérêt d'envoyer des soldats se faire tuer en Ukraine." De même, la signature d'un accord d'assistance mutuelle en cas d'agression n'apparaît pas crédible, tant cela "ne correspond pas à la façon de faire de l'Iran".
La construction d'un "nouvel ordre" international Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères, a estimé que le traité avait pour objectif de "développer les capacités" des deux pays, notamment pour "assurer une capacité de défense fiable". Abbas Araghchi voit, lui, dans ce partenariat un "pas vers la création d'un monde plus juste et équilibré" et la construction d'un "nouvel ordre", selon des propos cités par l'agence Ria Novosti. "Ce qui rapproche les deux pays, c'est leur opposition quasiment structurelle aux Etats-Unis", analyse Thierry Coville.
Mais au-delà de cette animosité, Téhéran a dû se tourner vers Moscou pour des raisons concrètes. Quand Donald Trump a appliqué sa politique de pression maximale sur l'Iran, en 2018, Téhéran n'a pas eu d'autre choix que de se tourner vers la Russie et la Chine. "Sur un plan symbolique et diplomatique, l'Iran, puissance moyenne, a en effet besoin du soutien de pays membres du Conseil de sécurité." Moscou a joué un rôle important pour l'intégration de l'Iran à l'Organisation de coopération de Shanghai (2023) et au groupe 대구오피주소des Brics (2024).