의정부출장샵 광주오피주소.COM 의정부출장마사지
Après plusieurs mois d'effort, 광주오피주소"Complément d'enquête" a pourtant obtenu un document essentiel pour comprendre la situation. Il s'agit d'une étude historique du site, exigée par les pouvoirs publics en 2022 et qui documente tous les procédés, produits et rejets de Tefal. Quatre-vingt-quatre pages, estampillées "confidentiel", qui nous plongent dans le passé de l'industriel. Elles nous ramènent vers le plan d'eau de Rumilly.
Avant que le site ne soit transformé en base de loisir, Tefal y a déposé des boues de 1968 à 1988, composées entre autres "des résidus de revêtements contenant des PFAS". Pascal Bochard, qui a grandi à quelques centaines de mètres, se rappelle le ballet des camions. "C'était un site de carrière, ce n'était pas un plan d'eau comme aujourd'hui", raconte le rumillien. "C'est triste mais on est sur une décharge industrielle, en fait, et les camions ils venaient déverser là", dit-il en pointant la butte de terre qui borde le lac.
Le document confidentiel confirme que 30 000 m3 de boues industrielles ont été déposés à cet endroit, "avec l'accord" de la mairie, et ensuite même "à sa demande". Un rapide calcul permet d'estimer qu'à partir de 1968 et pendant une vingtaine d'années, Tefal a déversé ici environ 2 000 camions bennes de déchets en partie contaminés au PFOA. "A 13, 14, 15 ans, on n'avait pas l'impression que c'était de la pollution. On sautait dedans, c'était comme du coton, ça faisait partie du paysage", se rappelle encore Pascal. "C'était un tas de terre bleue", raconte un autre témoin qui a préféré garder l'anonymat. "Ils ont fini par tout recouvrir". Une bâche de plastique a effectivement été déposée en 1993 pour "isoler le dépôt du plan d'eau". Mais avant cela, les boues ont été déposées "directement sur un substratum molassique [une partie du substrat] pour les trois quarts du dépôt et sur des alluvions", c'est-à-dire : à même le sol.
Les taux de contamination parmi les plus élevés de France En janvier 2023, l'industriel fait réaliser des prélèvements, par un laboratoire indépendant, dans la nappe souterraine sous le dépôt de boues. Les experts trouvent entre 4 730 et 17 900 ng/L de PFOA, même si ce dernier prélèvement n'a pu être effectué qu'une seule fois, précisant que le puits "présente des défauts d'étanchéité", a été "potentiellement soumis à des actes de malveillance", et que le résultat doit "être interprété avec réserve". Dans l'étude historique, "Complément d'enquête" a découvert que Tefal a également déposé ses boues dans d'autres sites alentour, sur la commune voisine de Sales, sous la déchetterie de Rumilly, située à Broise, et dans une ancienne carrière communale, où se situe actuellement son magasin d'usine. Là aussi, on trouve une présence majoritaire de PFOA dans les eaux souterraines, avec une valeur maximale 대구오피주소de 12 100 ng/L.