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Mais ce qui est 광주오피주소frappant, c’est que les pannes électriques sont remarquablement bien gérées par les opérateurs électriques. Malgré un manque criant d’hommes formés, chaque opérateur est capable d’intervenir à son niveau de la chaîne : depuis la source énergétique, en passant par les stations électriques, jusqu’aux sites de distribution.

Résultat, dans les zones non occupées, les pannes ne durent jamais très longtemps : moins d’une journée.

Malgré tout, le moral chez ces opérateurs, n’est pas au beau fixe. Serguei Gorbach, est responsable de la distribution électrique, d’une des sociétés énergétiques, dans la région : "Selon moi – et je pense que la majorité des gens qui travaillent dans le système énergétique pensent la même chose – chacun de nous a des amis, des proches qui sont au front. Et ce n’est pas par le biais de l’actualité ou des reportages qu’on reçoit des nouvelles… On écoute nos proches, qui sont là-bas. Et on comprend leurs conditions de vie…"

"Nous les électriciens, on dit que chez nous, il y a deux fronts : celui de la guerre et le front de chez nous. Je pense que sur le front de la guerre, c’est bien plus difficile. Je comprends très bien, que leurs familles, leurs enfants et leurs proches sont restés ici et on est obligé de faire tout ce qu’on peut, pour ceux qui restent…"

Résilience et panneaux solaires A côté de cette force énergétique, les Ukrainiens ont développé une résilience hors norme : beaucoup de maisons, d’immeubles sont équipés de générateurs.

Et Dnipro est la région qui a installé le plus de panneaux solaires. Comme dans les écoles ou dans les hôpitaux. Ça permet d’éviter les coupures, autant que possible, poursuivre les cours et maintenir en vie, autant que possible, les patients en soins intensifs. La résilience, les Ukrainiens, en ont : à l’hôpital de Solonè, une patiente, Irina, 73 ans, nous a récité un poème : "Parfois, la nuit, je me réveille et je me mets à écrire des petites poésies. J’ai des vers dans ma tête et je les note… Mon fils est mort en septembre et j’ai écrit trois petites poésies…"

Quel prix pour la paix ? Avec l’approche de l’investiture de Donald Trump, on parle de possibles négociations pour mettre fin à la guerre. Mais les Ukrainiens ne sont pas prêts à lâcher des terres occupées par la Russie, pour obtenir la paix : ils ne sont pas prêts à céder quoi que ce soit aux occupants russes.

La Russie occupe 20% du territoire de l’Ukraine, rappelle Serguei Gorbach : "Le peuple ukrainien n’acceptera pas cette formule. Je dirais que la majorité du peuple ukrainien, surtout ceux qui ont vécu la guerre personnellement. On a des amis, on a des proches qui ont été forcés à fuir des territoires occupés. Maintenant ils sont déplacés, des 대구오피주소réfugiés et si j’acce