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La plupart des 광주오피주소chefs d'Etat, élus ou en fonction, "feraient preuve de prudence avec leurs voisins pacifiques et leurs alliés", souligne Hans Noel. Donald Trump, lui, a déjà suscité des tensions avec le Canada et le Danemark(Nouvelle fenêtre). Le républicain "profite de la moindre opportunité de mettre de l'huile sur le feu si cela peut renforcer l'adhésion de sa base électorale", décrypte le politologue. "Il n'hésitera pas à dire quelque chose qui semble fou, à donner du sérieux à un scénario complètement farfelu, insiste Hans Noel. Le problème, c'est que personne ne sait si c'est de la provocation ou s'il faut y accorder du crédit."
Flatteries, donations et "vassalité" Donald Trump entretient le flou, et les relations transactionnelles. Huit ans après sa première victoire à la présidentielle, "on sait globalement comment il fonctionne : à la flatterie et à l'argent", pointe Lauric Henneton. Pour s'assurer son soutien, plusieurs milliardaires ont fait des dons pour financer la cérémonie d'investiture du républicain, révèle la radio NPR(Nouvelle fenêtre). Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, est l'un d'entre eux. Il a par ailleurs annoncé des changements majeurs de la modération sur Facebook et Instagram. "Un certain nombre d'hommes d'affaires essaient d'être dans les petits papiers de Trump pour obtenir des avantages fiscaux ou des dérégulations en contrepartie. C'est très féodal", estime Lauric Henneton, qui y voit une forme de "vassalité".
Pour David Smith, si Donald Trump semble déjà être aux commandes depuis novembre, c'est "en partie car ce n'est que la deuxième fois de l'histoire américaine [après Stephen Grover Cleveland en 1880] qu'un chef d'Etat réalise deux mandats non consécutifs". Le républicain "a déjà les contacts et la visibilité" du président des Etats-Unis, souligne le journaliste du Guardian.
C'est également le signe de sa volonté de "briser les normes". "On peut y voir une stratégie du chaos ou une forme d'efficacité", estime Lauric Henneton. Comme il l'a montré durant ces trois mois, Donald Trump "pose les conditions, il fixe les règles". Hans Noel s'attend d'ailleurs à ce qu'il impose son agenda dès lundi. "En 2017, il avait signé une série de décrets le premier jour, mais il voudra quelque chose d'encore plus marquant cette fois", affirme 대구오피주소le politologue.