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Ce matin très hivernal, Beth Nackley, 62 ans, est venue de Caroline du Nord pour prendre part à sa première manifestation, elle qui est d'habitude "une introvertie". "Ce n'est pas facile pour moi d'être ici, mais c'est important", pointe l'Américaine, très inquiète pour les droits des femmes à disposer de leurs corps. En tant que lesbienne, elle redoute aussi le recul des droits des personnes LGBT+, comme l'accès au mariage pour les couples de même sexe. "Il est décourageant de devoir poursuivre le combat", regrette la manifestante sous son bonnet rose, une écharpe du Planning familial américain autour du cou.
A ses côtés, sa nièce, Jocelyn Nackley, a fait le voyage depuis le nord de l'Etat de New York. "Je me sens revigorée et prête à ne pas me laisser abattre", assure cette trentenaire au ton combatif, engagée pour le droit à l'IVG. "J'en ai assez 토토사이트de rester silencieuse" affirme-t-elle, décrivant le "très mauvais rêve" qu'est pour elle cette nouvelle ère Trump.
"Défendez-vous ! (...) On ne reviendra pas en arrière !", scande une foule majoritairement féminine, deux rues derrière la Maison Blanche. Les slogans de lutte résonnent autour de Paige Bailey, un "pussy hat" sur la tête. L'Américaine, qui a déjà manifesté contre les armes à feu, ne cache pas son découragement depuis l'élection de Donald Trump. "Je n'arrive toujours pas à croire qu'il a été réélu. Nous sommes plus racistes et misogynes que nous croyons." La quinquagénaire, qui travaille auprès de migrants, craint déjà la ligne très dure et xénophobe du président sur le sujet.