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Kiev. Il a bénéficié 광주오피주소d'un mois de formation. (YASHAR FAZYLOV / RADIO FRANCE) Avant sa mobilisation, Volodia, 51 ans, était dans le bâtiment. Six mois plus tard, il commande une compagnie de tankistes. Comme 90% des hommes de la brigade Anne de Kiev, il n'avait aucune expérience de combat. En effet, Volodia, comme ses collègues n'a bénéficié que d'un mois de formation. Comme lui, c'était en France pour les artilleurs et fantassins, et en Pologne pour les autres. Puis, pour tous : le front, immédiatement.

"Ce qui manque à notre brigade, ce sont des gens rompus au combat" C'est peu, trop peu, admet-il du bout des lèvres. Inutile de revenir sur les ratés du lancement de la brigade Anne de Kiev. Les soldats qui restent essaient d'aller de l'avant. Aujourd'hui, c'est en militaire qu'il parle : "Au combat, t’as pas le temps de réfléchir. Tu agis, c’est tout. C’est après, quand tu rentres du terrain, que tu repenses à ce que t’as fait".

Plus loin, derrière les arbres, il y a de vieilles fermes et des datchas, où parfois se reposent ses hommes. Sergyi, 31 ans, est l'un des rares à avoir déjà servi dans l'armée : "Un mois de formation, c’est trop peu. Là, tout de suite, on a été jetés sur la partie la plus chaude du front. Ceux qui n’y ont pas été ne peuvent pas comprendre. Les obus qui explosent, les drones par-dessus nos têtes. Et les gens qui sont tués. Ce qui manque à notre brigade, ce sont des officiers de carrière, des gens rompus 대구오피주소au combat".