E2024-F010

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Les tunnels souterrains de Gwangju : mémoire enfouie d’une époque révolue

Narrative

À l’ombre des collines de Gwangju, un réseau de tunnels souterrains témoigne d’un passé complexe et parfois douloureux. Ces structures, vestiges de la période coloniale japonaise, constituent aujourd’hui des sites d’intérêt historique et culturel, à la croisée de la mémoire et de l’archéologie urbaine.

Les tunnels de Saweolsan, construits par les Japonais pour entreposer des bombes et du carburant, s’étendent sous la surface du mont du même nom, formant des tracés en L et en U. Partiellement explorés, ils font encore l’objet de recherches et d’études approfondies, notamment citées dans le rapport final sur les vestiges pro-japonais de Gwangju.

Plus au sud, les tunnels de Yangrim-dong révèlent un autre aspect de cette époque. Conçus à l’origine comme abris anti-aériens destinés à protéger les résidents japonais des bombardements américains, ils ne furent jamais entièrement achevés. Aujourd’hui, ces espaces ont été réhabilités en lieux d’expérience historique ouverts aux habitants et aux visiteurs. Le Yangrim-dong CAVE, aménagé dans le deuxième tunnel, est devenu un espace communautaire, accueillant galeries d’art et salons culturels.

Ces structures ne se limitent pas à leur dimension architecturale. Elles incarnent un lien tangible avec les événements qui ont façonné la région. À proximité du site historique de Yangpajeong, chaque tunnel livre un fragment de récit, inscrit dans la trame de l’histoire contemporaine de Gwangju.

Ainsi, les tunnels de Gwangju ne sont pas de simples vestiges de guerre : ils demeurent les gardiens silencieux de la mémoire, témoins du passage d’une époque à une autre, tout en se transformant aujourd’hui en espaces de réflexion et de transmission culturelle.

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