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Les deux 광주오피주소hommes ont signé un accord de partenariat stratégique global entre leurs deux pays. Celui-ci permettra "de dynamiser nos liens et de les renforcer", a souligné le dirigeant iranien. Son interlocuteur a salué pour sa part un pacte offrant "un nouvel élan dans presque tous les domaines de coopération", lors d'une conférence de presse conjointe, après la signature.

L'accord intervient quelques jours avant l'investiture de Donald Trump et après la chute de Bachar al-Assad, qui était soutenu par les deux pays. Pour autant, voilà plusieurs années que Moscou et Téhéran travaillent sur un rapprochement stratégique. "L'idée, pour l'Iran, est un peu de reproduire l'accord signé avec la Chine en 2020, afin d'institutionnaliser la coopération dans plusieurs domaines", résume auprès de franceinfo Thierry Coville, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste de l'Iran. L'ancien président Ebrahim Raïssi [mort en mai 2024], d'ailleurs, avait déjà mené des discussions avec la Russie."

Le document n'a pas été diffusé, mais le programme nucléaire iranien figurait bien dans les échanges, selon des sources officielles auprès des médias russes. Moscou, signataire en 2015 de l'accord de Vienne sur le contrôle du programme nucléaire iranien, "est pour le nucléaire civil iranien mais contre l'arme nucléaire pour l'Iran", résume Thierry Coville.

Un volet économique, sur fond de sanctions Historiquement, la Russie a d'ailleurs participé à la construction d'un réacteur nucléaire à Bouchehr, dans la seule centrale actuellement opérationnelle en Iran. Moscou fournit également de l'uranium enrichi. "L'Iran cherche à développer le nucléaire civil, et cela fait des années qu'on parle de contrats avec la Russie pour la construction de réacteurs nucléaires", reprend Thierry Coville. Il est probable que cet accord permette de finaliser certains projets en ce sens. Les deux pays, par ailleurs, travaillent sur un corridor ferroviaire et naval de transport international Nord-Sud, reliant la Russie et l'Inde, via Bakou (Azerbaïdjan) et Téhéran, et permettant de contourner certaines sanctions internationales. Un dossier au long cours, bien que le ministre des Infrastructures et des Transports russe se soit déjà rendu en Iran. "On a beaucoup parlé de coopération pour contourner les sanctions occidentales, mais dans ce volet, Téhéran se tourne davantage encore vers la Chine", souligne Thierry Coville. A l'inverse, Moscou et Téhéran sont concurrents dans d'autres domaines économiques, puisqu'ils sont tous deux exportateurs 대구오피주소de gaz et de pétrole.