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Cinq ans après, il éprouve 광주오피주소le besoin de comprendre ce qui lui est arrivé. Il se replonge alors dans la notice du médicament. Il est bien mentionné que "des cas d'addiction aux jeux d'argent, d'achats compulsifs et d'hypersexualité ont été rapportés sous traitement dopaminergique, notamment lors d'utilisation à fortes doses", mais sans qu'on sache exactement à quel point ces cas sont fréquents. La notice indique simplement : "fréquence indéterminée".

Or, Jean-Christophe Corvol, professeur de neurologie à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière et son équipe ont mené une étude d'ampleur publiée en 2018 dans la revue scientifique Neurology (Nouvelle fenêtre) qui montre que le cas de Stéphane Grange est loin d'être isolé. L'article signale qu'un patient sur deux traités par agonistes dopaminergiques développe des troubles du contrôle des impulsions dans les cinq ans. Pour autant, GSK ne prend pas cette étude en compte pour actualiser la notice du Requip. "Je ne suis pas à la place des laboratoires mais on pourrait au moins signaler les chiffres de certaines études pour bien informer la population", commente le Pr Corvol.

Stéphane Grange aimerait justement contraindre le fabricant à avertir plus clairement les patients pour qu'ils prennent réellement conscience de ces risques. D'ores et déjà, la justice a demandé à Jean-Christophe Corvol, justement, en tant que neurologue de référence sur la maladie de Parkinson, de livrer son expertise sur le cas de Stéphane Grange. Dans son rapport, le professeur établit un lien "de causalité et son caractère certain et exclusif entre les troubles du contrôle de l'impulsion et la prise de Requip".

Le laboratoire a alors proposé à Stéphane Grange une transaction d'un montant de 50 000 euros, assortie d'une clause de confidentialité… Même s'il est toujours endetté, Stéphane Grange a refusé l'offre de GSK. Contactée, la firme n'a pas souhaité 대구오피주소répondre à nos questions.