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D'autant que le républicain est certain de l'influence qu'il a sur son parti et au Congrès, où les conservateurs ont la majorité. Fin décembre, le président élu a torpillé un accord censé évité une paralysie budgétaire aux Etats-Unis, d'un laconique "Tuez le texte" posté sur le réseau social X. Il a aussi poussé pour la réélection président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, pourtant critiqué par certains républicains. Comme un avant-goût des quatre ans à venir, ces événements ont montré que Donald Trump "intervient sur absolument tout, d'un tweet ou de dix", relève Lauric Henneton. "Qu'il soit au pouvoir ou pas, il est toujours quelque part en coulisses : avec lui, il n'y a pas de séparation des pouvoirs avec le Congrès."
Donald Trump connaît aussi son poids sur la scène internationale. Dès le lendemain de l'élection, beaucoup ont félicité le républicain sur les réseaux sociaux ou par téléphone. D'autres, comme le président argentin, Javier Milei, ou le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sont venus jusqu'à sa résidence de Mar-a-Lago pour le rencontrer, a rapporté Associated Press(Nouvelle fenêtre). Le président élu était aussi au premier rang de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame de Paris, et avait son propre envoyé spécial au Qatar pour participer 토토사이트aux négociations sur une trêve entre Israël et le Hamas.
"Entre ses rencontres avec les dirigeants étrangers et ses tweets fracassants, il semblait déjà être aux affaires."
Lauric Henneton, historien à franceinfo La plupart des chefs d'Etat, élus ou en fonction, "feraient preuve de prudence avec leurs voisins pacifiques et leurs alliés", souligne Hans Noel. Donald Trump, lui, a déjà suscité des tensions avec le Canada et le Danemark(Nouvelle fenêtre). Le républicain "profite de la moindre opportunité de mettre de l'huile sur le feu si cela peut renforcer l'adhésion de sa base électorale", décrypte le politologue. "Il n'hésitera pas à dire quelque chose qui semble fou, à donner du sérieux à un scénario complètement farfelu, insiste Hans Noel. Le problème, c'est que personne ne sait si c'est de la provocation ou s'il faut y accorder du crédit."