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"Le fil rouge qui rattache cette 광주오피주소constellation post-fasciste au fascisme classique, c'est la remise en cause de la démocratie, détaille l'historien. Et les déclarations de Donald Trump laissent présager beaucoup d'entorses aux principes démocratiques." Fasciste, pas fasciste ? Face à ce sombre constat, pour Hans Noel, la question est presque un faux débat. "D'un point de vue académique, cette question est importante, concède-t-il. Mais du point de vue citoyen, un mot ne doit pas déterminer notre manière de juger ou de réagir aux actions de Donald Trump."
Car le républicain a déjà contribué, lors de son premier mandat, à "faire reculer la démocratie américaine", argue le politologue. Cette fois, Donald Trump aura encore plus de latitude. La "résistance interne" de certains membres du gouvernement et du Parti républicain, lors de son premier mandat, a disparu. Dans sa nouvelle administration, Donald Trump ne s'entoure que de collaborateurs trop loyaux pour s'opposer à ses décisions. "Les républicains ont la majorité dans les deux chambres du Congrès, et la Cour suprême compte six juges conservateurs sur neuf", ajoute Manon Lefebvre.
"Toutes les institutions qui pourraient mettre des barrières à Donald Trump lui sont acquises au moins pour deux ans [jusqu'aux élections de mi-mandat]." Nadia E. Brown, elle, voit Donald Trump comme un "narcissique qui cherche à servir ses propres intérêts", "sans la capacité" de véritablement plonger les Etats-Unis dans une dérive fasciste. Le chef d'Etat a déjà "prouvé qu'il n'accepte pas les règles de la démocratie, qu'il est capable de les renverser si elles ne lui conviennent pas, et qu'il dispose d'outils, y compris institutionnels, pour le faire", nuance Enzo Traverso. "Une fascisation des Etats-Unis, impulsée par le pouvoir fédéral, n'est pas 대구오피주소impossible", juge l'historie