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A Dnipro, où s’광주오피주소est rendue notre envoyée spéciale Ghizlane Kounda accompagnée de la fixeuse Nadiya Pavlova, les alertes aux missiles et aux drones sont fréquentes. Les sirènes sonnent régulièrement, de jour comme de nuit. Des missiles sont régulièrement interceptés.

Cette menace touche tout le monde. Elle impacte le psychisme de chacun, comme cette famille, un couple qui a adopté 10 enfants, âgés de 4 à 18 ans.

Oxana Sobol, la maman raconte ses angoisses au quotidien : "Les enfants sont traumatisés. Même ceux qui ne semblent pas être touchés. Parce que nous vivons en danger, en permanence. Les drones, les Shaed russes, volent chaque nuit au-dessus de nous. C’est très effrayant ! A 3-4 heures du matin, tu as l’impression qu’il va frapper…"

Katherina, une de ses filles, acquiesce : "Franchement, c’est effrayant. Quand le drone vole à proximité, c’est effrayant, parce que tu ne sais jamais s’il va tomber, et où il va frapper. On ne sait jamais ce qui va arriver… Tu crains pour toi, pour tes proches, pour ta famille…"

Dnipro, cible stratégique Ces derniers jours, il n’y a pas eu de frappe russe à Dnipro mais ça ne saurait tarder, préviennent les habitants du coin. Parce que le but de la Russie, surtout en hiver, et surtout après une attaque ukrainienne sur le sol russe, c’est de plonger la population dans le noir et le froid avec des températures négatives la nuit.

Dnipro, c’est là que la Russie a frappé en novembre, un site militaire avec un Oreshnik, un missile balistique de moyenne portée, capable de transporter une ogive nucléaire. Pour Vladimir Poutine, c’était une réponse, à l’utilisation, par l’Ukraine, de missiles américains et britanniques sur le sol russe.

Dnipro, est une ville stratégique, située à une centaine de kilomètres du front, une ville devenue un hub de la guerre. C’est ici que passent les soldats et le matériel, vers le Donbass, l’une des régions occupées par la Russie, à l’est. C’est ici que débarquent les blessés et les réfugiés de l’est.

La bataille de l’énergie Mais ce qui est frappant, c’est que les pannes électriques sont remarquablement bien gérées par les opérateurs électriques. Malgré un manque criant d’hommes formés, chaque opérateur est capable d’intervenir à son niveau de la chaîne : depuis la source énergétique, en passant par les stations électriques, jusqu’aux 대구오피주소sites de distribution.